L’EP de Lozninger fait 8 titres. Qu’on écoute une fois pour voir. Enfin pour entendre et écouter. Sur la plupart des morceaux, il multiplie les voix. Ca vient de la droite, de la gauche, ça se mélange harmonieusement. Le premier titre "Comin’out" a quelque chose de très solennel, accentué par le rythme martial de la batterie.
They ’re comin’ out to break you.
La musique de Lozninger est faite de guitare folk et/ou électrique et de toutes ses voix. Et de toutes ces voies que Lozninger emprunte. Comme autant de petits diamants pour sa chère enfant Zoé.
Mélancolique, sensible, il joue du folk en chantant du blues.
La comparaison en surprendra certains (beaucoup ?) mais le mixage des voix et le timbre me rappellent certains morceaux de... Marylin Manson. Dans le grave et la désillusion, le ton parfois. Mais la comparaison s’arrête là. Parce qu’on aurait mieux fait de parler de Leonard Cohen par exemple.
A travers ces chansons délicates et bien pensées, il exprime avec brio ce qu’il vit à l’intérieur. Et la sobriété de sa démarche musicale n’en est que plus admirable.
8 titres. Qu’on écoute une fois pour voir. Puis qu’on entend en écho à l’intérieur de soi. Qu’on reécoute. Et qu’on garde en écho à l’intérieur de soi. Pour les entendre et les écouter à foison.
Lozninger
Unpopular Records